Daphné est susceptible d'être connue de l’ensemble de la noblesse, voir d’une partie du clergé. Si les premiers la voient le plus souvent comme une petite proie à avaler ou à travers le prisme du mépris que l’on peut éprouver pour un parent pauvre, elle est plus favorablement jugée par le clergé, qui la voit comme une véritable croyante. Daphné peut également être connue du peuple par sa générosité et par ses aumônes, mais également comme une personnalité potentiellement influençable.

Manipulable, candide, pieuse et intelligente, Daphné a beaucoup d’atouts dans sa manche. Mais c’est également une jeune fille qui s’ennuie énormément dans sa vie. A dire vrai, elle a hâte de trouver un mari, hâte de devenir maitresse de ses décisions et de ses actes. Elle se sent étouffée dans cette vie routinière, bridée par ses parents, bridée par la société. Même si elle n’a pas encore trouvé l’amour et qu’on lui a enseigné qu’il n’avait rien à voir avec le mariage, elle ne peut s’empêcher d’en rêver, et souffre majoritairement de cette vie qu’elle trouve sans espoir. Bien qu’elle se distraie comme elle peut, elle est bien décidée à prendre sa vie en main, et le plus rapidement sera le mieux…

Fille du seigneur Alexandre, Daphné a perdu sa mère à l’âge de sept ans, au terme d’une longue maladie. Très marquée par son décès, elle a néanmoins suivi une éducation classique, mise à l’écart du ludus dont elle n'apprit le fonctionnement que tardivement.
Aux prises avec une belle-mère qui se retrouve à peine plus âgée qu’elle et avec lequel elle ne s’entends pas, elle se retrouve bientôt entourée d’une nouvelle fratrie. Peu importe qu’elle soit l’héritière, elle reçut à la fois peu d’amour et peu d’attentions de la part de cette femme qu’elle haïssait, et qui le lui rendait bien.
Maintenant, à son dix-neuvième anniversaire, la grande question se pose de son futur mari. Qui acceptera d’épouser une héritière dont la maison se trouve au bord de la faillite ?