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Blood and Chains
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Informations sur la vie quotidienne
Dis Pater
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Jeu 20 Avr 2023 - 13:44
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Les ethnies:
Trois ethnies se partagent le continent. 

Le Royaume de Nefer a surgi dans les savanes du Sud en un temps où nulle autre civilisation ne se dressait avant elle, voilà plus de 1800 ans. Guidés par des souverains visionnaires et révolutionnaires, les Neferim se sont unifiés et ont jeté les bases d'une culture brillante et grandiose. Ces hommes bruns et à peau mâte ont érigé des temples et des palais somptueux, là où rien ne se dressait auparavant. Vénérant leurs souverains, les pharaons, comme de vrais dieux vivants, ils les glorifièrent jusque dans la mort en érigeant des tombeaux monumentaux, les pyramides. Attachés à une certaine conception d'une harmonie universelle, ils sont très longtemps restés un peuple pacifique, et attaché à sa terre, terre d'élection de leurs dieux. Mais avec l'avancée du désert qui engloutit sous les sables les anciennes savanes et les terres arables près du lit des fleuves, tout à changé. La nécessité de trouver de nouvelles terres pour déplacer leurs populations les a obligé à opter pour une approche beaucoup plus agressive et conquérante, et leur imposante charrerie est désormais sur le pied de guerre permanent. L'harmonie du monde a été bouleversée, et le temps est venu pour eux de rééquilibrer la balance.

La République de Nysa se situe au nord du Continent. La plupart des Nyséens ont la peau claire et sensible au soleil. Leurs cheveux sont plutôt blonds ou roux, voire châtains clair, et sont généralement fins, bouclés ou lisses. Plutôt élancés et grands, femmes et hommes sont majoritairement musclés en raison de la glorification de la pratique sportive en tant qu’hygiène du corps et de l’esprit. Ils constituent un état très structuré, divisé en domaines, dans lequel la population est unifiée sous des lois, des coutumes et un gouvernement commun. On dit des nyséens qu'ils sont disciplinés et qu'ils aiment autant les plaisirs que l'argent au fond de leur bourse. Esclavagistes, dévots, il s'agit d'un peuple particulièrement ordonné, où chacun doit tenir sa place dans la société. Bien qu'ils puissent se montrer cruels avec leurs captifs, même les plus misérables des leurs ont des droits et peuvent les faire valoir.
Enfin, l'étranger est d'autant moins vu avec méfiance que ses poches seront pleines : A Nysa, celui qui peut payer est le bienvenu !

Les Gats ne constituent aucunement un Etat structuré à proprement parler. Il s'agit plutôt d'un agrégat de tribus, plus ou moins indépendantes et importantes, se divisant entre les Gats Continentaux, et les Gats Insulaires, avec parfois quelques variations culturelles. Ils ont tous en commun un caractère profondément belliqueux, et la fierté d'être des hommes nés libres. Ils sont extrêmement attachés à ce sentiment de liberté, leur faisant mépriser les esclaves. En des temps anciens, leurs ancêtres ont eu pour leitmotiv la maxime suivante: "Croître et conquérir." Ce caractère a fait d'eux une nation de guerriers particulièrement sanguinaires et féroces, qui depuis toujours place sa survie au centre de toutes les préoccupations. Ils sont par dessus tout pragmatiques, s'adaptant à tout, réagissant souvent avec ruse et malice face à une problématique. Face aux étrangers qui leurs contestent les Territoires Disputés, un début de sentiment d'appartenance commune s'est développé chez les Gats. En conséquence, l'étranger sera toujours vu comme un faible qui a déjà délaissé sa liberté au profit d'un roi ou d'une institution, tout juste bon à être esclave. Ils méprisent donc souverainement leurs voisins.


La place des femmes: 
Le Royaume de Nefer est une des sociétés les plus égalitaires qui soient. Si dans les temps les plus anciens, cela n'était pas forcément vrai, le passage au pouvoir de plusieurs grandes reines a démontré aux Neferim que les femmes pouvaient être tout autant capables que les hommes, et elles n'ont donc pas de frein particulier pour accéder à un poste ou une carrière, y compris celle des armes. Les nécessités ont changé avec les grands bouleversements climatiques qu'à connu le royaume, et toute candidate pour rejoindre l'armée sera bien accueillie si tant est qu'elle soit un minimum capable.

Chez les Nyséens, la petite fille et la jeune fille non mariée appartenant à la classe supérieure de la société grandit loin du monde et systématiquement à l’écart de toute décision, afin de préserver leur pureté et leur innocence avant le mariage. Même si elles sont éduquées correctement, et qu’on se préoccupe de leur avenir de manière très paternaliste, elles sont généralement considérées toute leur vie comme inférieures aux hommes en force et en intelligence. Une fois mariées, une nyséenne peut hériter et posséder des biens, voir les administrer elle-même, surtout si elle fait montre de capacités évidentes. Majoritairement, une femme subira aux yeux du monde la réputation de sa famille, bonne ou mauvaise, et se retrouve globalement à gérer la gestion du foyer et de ses enfants. Elle en est également souvent la vitrine, et épouse opulente ou esclave représentera le nom qu’elle porte de par sa tenue et sa santé. Enfin, il est extrêmement rare qu’une femme ait le droit de se battre, ce qu’elle devra obtenir de haute lutte en présentant une plus grande compétence que celle des hommes. Néanmoins, ces femmes ne pourront se marier, ce qui n’est pas sans dommage vis-à-vis de leur famille.

Les Gats sont éminemment pragmatiques en la matière. Si une femme s'avère avoir l'étoffe d'un chef ou d'une guerrière, ils s'en accommoderont très naturellement sans rien y redire. Paradoxalement, ils seront à l'inverse dans une posture où une femme non émancipée sera considérée comme un bien, passant de la propriété de son père à celle de son mari. Ils ont donc une vision de la femme très ambivalente. Elle sera donc parfaitement libre, ou une femme entièrement dévouée et/ou soumise, selon les capacités qu'elle saura démontrer. Elle sera donc une parfaite pair si elle démontre son talent.

Les monnaies: 
Les Neferim ont parfois recours au troc, mais pour régler leurs achats, ils utilisent deux mesures. La première est le Chât. Il existe des châts d'argent, et des châts d'or. Le chât n'est ni plus ni moins qu'un anneau. Cent châts d'argent équivalent à un chât d'or. Enfin, pour les plus gros achats, les Neferim comptent en Debens. Il faut 100 châts d'or pour un debens, lequel est matérialisé par un petit lingot d'or. Un salaire journalier d'ouvrier est de 5 châts d'argent.

La République de Nysa utilise une monnaie pour commercer. L’usure est fréquente, mais techniquement illégale.
100 Centi = 1 Nomos
100 Nomos = 1 Statère.
La plupart des Plébéiens n’utilisent jamais les Statère.
Pour acheter un cheval, il faut 10 Statère.
Une maison avec un jardin vaut environ 25 Statère.

Les Gats n'accordent qu'une importance très relative à la monnaie, surtout si elle est étrangère. Les Gats favorisent en effet grandement le troc, préférant du palpable à une rondelle de métal. Pour autant, ils ne dédaignent ni l'or ni l'argent. Ils en sont même avides, mais raisonneront toujours par rapport au poids du métal précieux, bien plus qu'à la valeur affichée sur une pièce. De même, un objet précieux pourra être fractionné en plusieurs morceaux pour faire une juste part.

L'habitat:
Si la classe aristocratique neferim peut habiter de somptueux palais, et les hauts fonctionnaires de grandes et riches demeures, l'immense majorité de la population, bien plus modeste, habite dans des maisons de taille assez réduite, avec parfois une simple salle de vie, et un couchage, dont la séparation peut être matérialisée par un mur, ou simplement par un rideau. Ces maisons sont bâties en plan carré ou rectangulaires en briques pour être ensuite enduite de chaux. Les maisons ont rarement un toit, les habitants leur préférant souvent une terrasse. 

La plupart des habitants de la République de Nysa habitent dans des maisonnettes de chaux à la campagne, ou en ville. Ils disposent de très peu de place, et doivent souvent se contenter de deux ou trois pièces pour vivre avec leur famille. Seuls ceux qui possèdent des biens, comme un commerce, ont un peu plus, ce qu’ils exhibent généralement avec fierté et font ainsi beaucoup d’envieux.
Quant à la noblesse, ils possèdent de splendides demeures de marbre et de bois précieux, et ont même de véritables maisons dévolues à loger leur large domesticité. Il est d’ailleurs à noter qu’il est obligatoire de la part d’un maitre ou d’une maitresse de fournir au moins une paillasse à son esclave et un repas chaud par jour.

Les Gats habitent ordinairement des huttes circulaires, en torchis ou en rondins, avec un grand poteau central qui soutiendra la toiture, qui peut être faite de chaume, voir de rondins selon les régions. D'ordinaire, c'est un espace de vie unique, avec une seule pièce. Les chefs peuvent habiter une hutte bien plus imposante, ou selon les régions une longère, comme chez les Gats insulaires. Ce ne sont définitivement pas des bâtisseurs, mais ils sauront très bien ériger un camp retranché s'ils sont en campagne. Ils nomment leurs villages des "borgs".

L'organisation politique:
Le Royaume de Nefer s'articule autour du pharaon, véritable dieu vivant pour ses sujets. Il s'entoure ordinairement de vizirs, ses ministres, et l'administration locale dépend pour l'essentiel de hauts fonctionnaires, souvent membres d'une caste aristocratique aisée. L'appareil politique neferim est bien rôdé, avec une administration centrale très forte, et des autorités locales proches du terrain et compétentes, souvent chapeautées par des gouverneurs de cités. 

Le Consulat est un large palais de marbre rose, situé au milieu du Haut-Quartier de Telilia, la Capitale de la République de Nysa. Immense bâtisse disposant d’un amphithéâtre accessible à tous, il est le siège du pouvoir, et abrite la demeure du Consul Suprême, élu pour quinze ans. Responsable de l’armée, des impôts et des lois, il est élu parmi cinq Proconsul, eux-mêmes désignés par l’ensemble des gouverneurs qui régissent chacune des trois grandes cités du territoire.

Les Gats n'ayant pas d'Etat formel, la structure dominante reste la chefferie. Les chefs, les "reiks", sont ceux qui tiennent les rênnes du pouvoir. En situation de crise, ou pour des questions très importantes, un "Thing" peut être appelé à se réunir. Il s'agit d'une assemblée d'hommes libres, où se débattent et se prennent les grandes décisions. Un Thing des chefs peut également être organisé, pour parvenir à une trêve, ou à l'inverse, déclarer une grande guerre, entre autres choses.

Les classes sociales:
Le pharaon domine toute la société neferi, entouré de sa cour, souvent des membres de la famille royale, et des princes de lignées plus ou moins proches. Entre la cour et le peuple, une caste aristocratique fournit les prêtres de haut rang, ainsi que les hauts fonctionnaires, tant pour les administrations centrales que locales, sans oublier les officiers supérieurs. Les classes populaires, libres, fournissent une large part des habitants du royaume. C'est la masse des travailleurs, artisans, paysans, soldats, dont les meilleurs éléments peuvent se distinguer, et se hisser dans des classes sensiblement supérieures, comme en devenant petits fonctionnaires, prêtres, ou officiers. Tout au bas de l'échelle sociale, on retrouve tout naturellement les esclaves, propriétés de leurs maîtres comme simples biens mobiliers. 

La société nyséenne est divisée en trois grandes castes, qui n'ont pas le droit, sous aucun prétexte, de se mélanger par le mariage.
- Les Patriciens : Il s’agit de la caste noble de la République. Ils sont les seuls à pouvoir posséder des terres et à les exploiter. Coutumiers des mariages politiques, ils sont instigateurs et / ou victimes de machinations politiques, et se livrent entre eux une lutte sans merci dans leur quête de richesse et d’influence. Rivalisant d’excentricités, ils font preuve d’une grande décadence dans leurs mœurs dissolues. Les patriciens sont les seuls à pouvoir briguer la fonction très enviée des fonctions de commandement.
Il est déshonorant pour eux de posséder un commerce, bien que certains patriciens désargentés ou de mauvaise réputation possèdent des gladiateurs.
- Les Plébéiens : Il s’agit de la classe « servile ». Ce sont des travailleurs, commerçants, prostituées libres, paysans. Leur mode de vie est plutôt sage en comparaison des Patriciens, même s’ils imitent leurs comportements en toute discrétion.
- Les esclaves ne peuvent se marier sans l’accord de leur maitre. Ils sont marqués au fer rouge, et se promènent avec un collier de cuir ou de métal selon la richesse de celui qui les possèdent. Ils sont considérés comme des biens, et peuvent se vendre ou s’échanger au marché. Ils peuvent néanmoins, selon le désir de leur propriétaire, accomplir tous les métiers de la classe plébéienne. Ils ne peuvent hériter de quoi que ce soit, mais peuvent être affranchis. Ils portent alors un bracelet fait de billes colorées au poignet gauche, pour les distinguer de la masse. Le port illégal de ce bracelet est puni de bannissement.

Les chefs, les "reiks", dominent la société des Gats. Ils ne doivent leur pouvoir qu'au nombre de clients qu'ils entretiennent. Ils répartissent le bétail, les terres, et les esclaves à leur clientèle d'hommes libres, qui en retour apportent un soutient armé. Par définition, un homme libre est un guerrier. Au cours d'une guerre, un gat peut devenir esclave. Ces derniers n'ont aucun droit, et leurs maîtres ont droit de vie et de mort sur eux. Affranchis, ils constitueront une classe intermédiaire, mis à l'écart et vivant en parias, portant toujours l'opprobre de l'esclavage.

Instruction, et illettrisme:
Les Neferim ont bâti leur civilisation séculaire sur la transmission du savoir. L'aristocratie neferi est éminemment instruite, capable de lire, d'écrire, et de compter, raison pour laquelle elle fournit tous les postes destinés à l'élite. L'écrit est omniprésent dans cette nation, et les prêtres ainsi que les scribes transmettent le savoir. Si les plus modestes comme les paysans sont parfaitement illettrés, bien souvent, un simple artisan saura lire et écrire, ne serait-ce que pour formaliser des contrats. Les scribes, omniprésents, consignent le moindre détail de la vie quotidienne pour les archives royales. 

Chez les Patriciens nyséens, l’éducation est extrêmement importante. Dispensé par des précepteurs, les enfants sont instruits à partir de l’âge de huit ans : pour les garçons, il s’agit principalement d’apprendre à se battre, de développer leur corps mais aussi d’apprendre l’art oratoire et les notions de politique dont ils auront besoin dans l’avenir. Quant aux plébéiens, ils sont majoritairement illettrés, bien que les plus riches connaissent la base de la lecture, de l’écriture et la base des mathématiques.

Les Gats ont une culture très largement basée sur la tradition orale, notamment au travers du chant. Les skaldes, leurs bardes, chanteront ainsi les sagas des illustres guerriers. Les combattants, la veille d'une bataille, chantent également les litanies de leurs ancêtres et de leurs hauts faits. Un alphabet runique existe, mais il est réservé à la pierre, sur laquelle ils gravent uniquement les évènements les plus importants de leur société, ou aux stèles funéraires. Sacré, cet alphabet ne peut être utilisé que par les prêtres.

La justice: 
Dans le Royaume de Nefer, la justice est une administration bien huilée, et très surveillée. Les juges de paix qui sillonnent les provinces rendent une justice itinérante, sur les lieux de commissions des infractions, délits ou crimes. Le système est inquisiteur, et les soldats, répondant aux instructions des fonctionnaires, mènent les enquêtes. La torture y est un moyen de preuve. Toutes les peines sont très strictement codifiées, de l'amputation de la main d'un voleur, à la castration du violeur, jusqu'à la mise à mort des blasphémateurs, des assassins, ou encore des traîtres, systématiquement jetés en pâture aux crocodiles sacrés. S'ils épargnent un condamné, celui-ci est dès lors relâché et innocenté.

Comme pour les Patriciens et les Plébéiens, la justice fonctionne à deux vitesses.
Les Questeurs sont les juges de la noblesse. Il est fréquent que la corruption règne et que les peines soient fort douces (amendes ou réclusion dans un temple, notamment pour les femmes, envers qui la justice est encore plus léniante.) La peine de mort, s’il y a lieu, s’applique en cas de traitrise avérée, de meurtre ou de violences sur enfants ou sur une femme. Les autres meurtres sont généralement résolus par un système de compensation à la partie lésée. Si l’assassin laisse veuve et orphelins, il aura l’obligation de leur fournir un foyer et une subsistance jusqu’à remariage, voir jusqu’à la fin de leurs jours si ce n’est pas possible. Les plébéiens qui font appel aux Questeurs doivent assumer des peines bien plus lourdes, bien que celles des femmes restent toujours allégées. La peine d’esclavage est très utilisée et l’exécution publique fréquente pour les crimes les plus abjectes, comme le viol ou le meurtre prémédité.

Chez les Gats, la justice est toujours rapide, expéditive, et toujours sanglante. Ils ne connaissent pas la prison. Leur société est régie par un code d'honneur strict. En cas d'affront, ou si l'on a subi un tort, la vengeance privée est la règle. De très longs cycles de vengeance peuvent en découler. Ils peuvent s'arrêter si une famille verse le prix du sang, une compensation en nature le plus souvent. Ultimement, pour assurer la paix dans une tribu, le reik peut donner un arbitrage, ou s'en remettre à un Thing. Un étranger n'a aucun droit sur leurs terres.

La guerre:
Les Neferim, par le passé, menaient essentiellement des guerres défensives, ou réprimaient des rébellions. De tout temps, les corps d'élite de leur armée que sont la charrerie et l'archerie ont été constitués de troupes professionnelles, bien entraînées, bien armées, et efficaces. La plupart des troupes, dévolues à l'infanterie, est une armée basée sur la conscription des paysans et hommes libres, appelés à l'armée pour le temps que dure la campagne en cours avant de retourner à la vie civile. Hautement qualifiés, les commandants neferim sont généralement d'excellents stratèges et de bons gestionnaires.

La République de Nysa, bien que fondée en grande majorité sur le commerce, possède une armée basée sur des soldats de métier. Encadrée par des officiers compétents, ils disposent d'une discipline de fer et d'un entrainement rigoureux.
Les soldats nyséens se battent principalement à la lance et au bouclier, mais aussi à l'arc, juché sur des éléphants ou sur des chevaux. On dit que les déserteurs sont exécutés et que leurs proches sont condamnés à l'esclavage, car la guerre est un art qui est prit très sérieux. C'est en tout cas un facteur majeur d'avancement des fils cadets appartenant à la caste des Patriciens.

La guerre est un véritable art de vie pour les Gats. Toute leur société s'articule autour de la classe guerrière. Elle est l'occasion pour eux de prouver leur valeur, et d'acquérir gloire, pouvoir, mais également richesse. Leurs troupes légères sont extrêmement mobiles, et les chefs de guerre, les "thiudans" sont des commandants retors, et toujours rusés. Les Gats ne connaissent aucune loi de la guerre. Aux vainqueurs reviennent les honneurs et le pillage. Ils voient la guerre comme un évènement lucratif, et l'occasion de s'illustrer. Périr au combat est un honneur, et leur ouvre le droit à une vie éternelle fantasmée.

La religion:
Dans le Royaume de Nefer, les temples, souvent monumentaux, sont des lieux de première importance. Seuls les prêtres peuvent approcher la statue de la divinité qui y réside, l'habillant et lui déposant des offrandes de nourriture et de boisson. Nul autre ne peut l'approcher. Les Neferims ont coutume de se rendre au temple pour y prier et y déposer leurs offrandes. Les prêtres sont ainsi à la tête de riches domaines. Responsables des rites funéraires, ce sont eux qui momifient et embaument les morts, afin de leur garantir la vie éternelle. Les Neferims sont en effet obsédés par l'au-delà, et emploient des moyens souvent excessifs pour préparer leurs tombeaux, et le mobilier qui les accompagnera dans la mort. Les rites funéraires pour les ancêtres ont donc une très grande importance dans leur culture, et il est très commun de leur faire des offrandes pour leur assurer un bon repos.

La religion est présente dans la vie de tous les jours, dans la République de Nysa.
Ainsi, il est coutume de déposer des offrandes de nourriture et de fleurs sur un petit autel familial chaque soir, avant de se reposer, ou bien au Temple du dieu que l’on souhaite prier.
Il est de coutume que les veuves patriciennes deviennent prêtresses, afin d’échapper à l’opprobre publique de se retrouver célibataire, mais elles sont alors dans l’obligation de faire un don au Temple. Quant au reste de leurs biens, ils sont alors transmis à leurs descendants.
Enfin, peu de femmes se retrouvent en haut de la hiérarchie cléricale, bien que cela ne soit pas interdit et que rien ne les empêche de se distinguer de la masse.

Les Gats ont bien des prêtres, mais ils ne sont pas voués à un dieu parmi les autres. Un prêtre gat officie pour tous les dieux gats sans aucune distinction, et il est le dépositaire des rites, et un sacrificateur. Les Gats n'ont pas de temple. Ils érigent leurs sanctuaires et leurs autels en pleine nature, le plus souvent autour d'un arbre sacré ou d'une pierre sacrée. Les sacrifices sont toujours sanglants. En temps de crise grave, un homme peut être sacrifié, mais cela reste exceptionnel. Les dieux gats sont des dieux terribles, que l'on invoque essentiellement lors des serments. Dans la croyance des Gats, mourir au combat leur offre une vie éternelle dans le palais des dieux avec qui ils festoieront. Mourir de vieillesse ou de maladie est pour eux la pire des morts. 

Les Dieux:
Le Père des Dieux: Zeus
Chez les Neferim, on le connait comme un dieu retiré de toutes les affaires du monde, qui ne reçoit donc pas de culte particulier, et porte le nom d'Aryon.
Les Nyséens le connaissent comme Dis Pater, un dieu veillant aux destinées du monde, coupable de souvent s'éprendre des mortelles.
Les Gats le connaissent sous le nom de Valfader, le père de tout, qui siège sur son trône, ne se souciant plus du monde, et se contentant de surveiller les dieux.

La mère des Dieux: Héra
Chez les Neferim, il s'agit de la divinité principale, la déesse-mère Outoru, qui fait l'objet d'un culte très assidu de la part des habitants du Royaume.
A Nysa, Reana,
Pour les Gats, Duyja est une déesse vénérée essentiellement par les femmes, comme protectrice du foyer. Elle reçoit un culte spécial de la part des femmes enceintes.

Le dieu de la guerre: Ares
Les Neferim le connaissent sous le nom d'Osorkon, sous la  forme d'un dieu lion redoutable, souvent représenté dans un char de guerre.
A Nysa, il s'agit de Pharus,
Finthar est le nom par lequel les Gats le connaissent. Ce guerrier tueur de monstre attend les braves dans le Grand Hall pour un éternel banquet. C'est le dieu le plus vénéré.

Le dieu de la mer et des eaux: Poseidon
Il est connu comme Amasis pour les Neferim, qui le représente comme un dieu à tête d'hippopotame, capable de grandes fureurs qui causent les tempêtes.
Nysa le vénère sous le nom de Vumos.
Les Gats le connaissent sous son nom de Valdir, et en plus de veiller sur les flots, il est le geôlier de monstres terribles emprisonnés au fond de l'océan.

Le dieu de l'artisanat et du feu:
Pour les Neferim, il est Qeb, un dieu à tête d'ibis, détenteur d'un immense savoir, et c'est la divinité tutélaire présente chez tous les artisans.
A Nysa, c'est Dedis
Les Gats le connaissent sous le nom d'Amjir, et le représentent comme un géant
forgeron difforme dont les coups de marteaux déclenchent la foudre.

Le dieu du soleil et des arts:
Les Neferim vouent un culte particulier à Horeas, représenté sous la forme d'un disque solaire aux nombreux bras, qui fertilisent le monde et lui apportent ses bienfaits.
A Nysa, Turnos
Les Gats le vénèrent sous le nom d'Obor, et le représentent sous la forme d'un feu éternel. Il revêt un aspect guerrier et prophétique, qui en font un dieu très respecté.

La déesse de la beauté et de l'amour:
Chez les Neferim, Kanika, la déesse à tête de chat, est la déesse de l'amour charnel, des plaisirs, et de la beauté. Elle a une place prépondérante chez eux.
A Nysa, on la connait comme Bredea.
Les Gats la connaissent sous le nom de Drera. Elle reçoit essentiellement un culte de la part des femmes, qu'elle est censée combler de ses bienfaits et bénédictions.

La déesse de la sagesse et de l'héroïsme:
Chez les Neferims, Kanika, la déesse de l'amour, devient une déesse vengeresse et guerrière sous une forme de lionne, répondant dès lors au nom de Rehema.
A Nysa, il s'agit de Ielia
Pour les Gats, il s'agit de Uyja, une déesse représentée en armes, dont les servantes amènent les âmes des guerriers tombés dans le Grand Hall, où se tient l'éternel banquet des braves.

Le dieu des messagers, des voleurs, et du mensonge:
Sedra, le dieu chacal des Neferim, est aussi le dieu des voyageurs, qu'il protège. Il tient une place particulière dans les rites funéraires.
A Nysa, Ibus
Chez les Gats, il s'agit de Shenir, un dieu polymorphe, qui change d'apparence pour tromper les mortels. On en appelle à lui pour sa ruse, quand on mène une entreprise audacieuse.

Le dieu de la mort et de la sorcellerie:
Chez les Neferim, Lefaru, frère de la déesse Outoru, est le dieu de la mort et de la sorcellerie, dont les adorateurs fanatiques subissent parfois d'étranges transformations.
A Nysa, Unarius
Chez les Gats, ce dieu devient une déesse, nommée, Fjeld, régnant sur un enfer glacé où sont jetés les criminels, et toute personne qui a  démérité, dont les lâches.

La déesse de la nature et de la fertilité:
Chez les Neferim, Bentres est la déesse de la nature et de la fertilité, que l'on représente une femme allongée, sur laquelle repose le monde.
Pour les Nyséens, Earea
Connue comme Gheta par les Gats, cette déesse préside au déroulé des saisons, et on la représente comme une femme jeune et nue, de très grande beauté.


Le mariage:
Dans le Royaume de Nefer, il n'est pas rare dans les plus hautes sphères, de trouver des mariages arrangés, le but étant de consolider les positions et les alliances d'une famille. Dans le cas de la famille royale, afin de préserver la pureté de son lignage, on a pu voir par le passé des mariages consanguins. S'agissant des classes populaires n'appartenant pas à l'élite, le mariage est relativement libre, et souvent, il se produit ponctuellement, par simple attirance des époux. Très ritualisées, les unions sont systématiquement célébrées devant un prêtre, et consignées par les scribes. 

Obligatoire pour l’ensemble de la population nyséenne, le mariage est indispensable pour assurer la continuité de la lignée et faire fructifier les biens d’une famille.
Bien que les jeunes femmes ne décident pas qui sera leur époux, le fiancé en question n’a pas plus ce droit : en réalité, il s’agit des deux parents et d’une entremetteuse qui s’occupent du détail du mariage. La coutume veut que les époux ne se connaissent que la veille de leurs épousailles, et passe la journée entière de leur mariage en célébrations religieuses : la mariée s’habille alors en bleue et reste voilée jusqu’au moment du coucher. L’homme est chargé des libations au lendemain de la nuit de noce, afin de prendre sa place de chef de famille.

La coutume chez les Gats est que le prétendant doit payer le prix de la femme à sa famille, le plus souvent en nature avec des têtes de bétail. Des familles peuvent également se rapprocher, et sceller un mariage par serment dès la naissance de leurs enfants. Le mariage d'amour est possible. Face à une famille exigeant un prix de la femme trop élevé, il n'est pas rare qu'un prétendant opte pour le rapt, quitte à déclencher un cycle de vengeance. Un mariage gat est avant tout un serment inviolable entre l'homme et la femme, prêté devant les Dieux.

La magie: 
La magie est un art subtil et ancien, venu du fond des âges. Chaque peuple a ses histoires de grands magiciens ou sorciers, mais dans l'ensemble, cet art s'est beaucoup perdu. La magie existe encore, consignée dans de rares rouleaux ou parchemins, voir dans d'anciens artefacts encore imprégnés. D'antiques formules peuvent encore circuler, mais en connaître une est déjà une gageure en soi, chacun gardant jalousement ce savoir inestimable, ne le partageant que très occasionnellement, et jamais gratuitement.

(en clair, la magie existe, mais il n'y aura pas de personnage spécialisé en magie capable de déchaîner des sorts. Des pouvoirs seront possiblement remis en récompense de rp, ou d'animations)


Voyager:
Il est possible de se déplacer à pied ou à cheval, étant bien entendu que traverser un territoire sauvage peut rapidement s'avérer très dangereux, voir fatal. 
Un cavalier peut parcourir 50 km en une journée s'il a des relais pour changer de monture régulièrement. Un piéton lui, marchera au mieux 20 à 25 km par jour s'il est en bonne condition physique, et pas trop chargé.
Dis Pater
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